Il est absolument impératif de commencer avec des temps très courts de prière !
Comme nous l’avons vu la prière-chapelet génère une énergie puissante qui va bousculer des éléments de notre inconscient, des blessures intimes et profondes et se confronter à des résistances intérieures.
En effet, si consciemment nous souhaitons nous construire une vie intérieure très riche, certains éléments de notre personnalité et de notre inconscient résistent à ce projet.
Cette énergie de la prière est une sorte de « lumière » qui éclaire nos zones d’ombre, et cela peut générer des réactions.
Certains qui vont trop vite et prient de manière trop soutenue et longue dès le début de leur pratique, peuvent se retrouver en quelques semaines, dégoûtés à vie de la prière !
La pratique du chapelet est une activité très simple et à la portée de toute personne de bonne volonté mais ce n’est pas un jeu ! Loin de là !
Nous conseillons de commencer par des temps très courts d’une dizaine de minutes par jour, pas plus, pendant de très nombreux mois.
Ensuite il faut augmenter ce temps très progressivement, en doublant tous les 2 à 3 mois ou tous les ans par exemple. C’est aussi une question de tolérance personnelle. On ne forcera surtout pas en respectant des temps de pause si besoin.
L’idéal est d’arriver progressivement à un temps d’une trentaine de minutes par jour. Mais on peut parvenir à une heure et même plus de méditation du chapelet, mais cela après de très nombreuses années et par palier. Surtout, ne pas commencer par çà !
Il ne faut pas oublier aussi les activités du quotidien. La prière ne doit être un prétexte pour fuir ses responsabilités dans sa famille et dans le monde…
Au contraire, c’est une arme extraordinaire pour assumer toutes les situations familiales et professionnelles.
De toutes les façons, lorsque l’on s’engage dans cette voie de la prière-chapelet, c’est pour des dizaines d’années et les fruits de cette pratique ne viennent qu’avec le temps.
L’important aussi se trouve dans la régularité. Il faut éviter d’arrêter sur des périodes trop longues. Il vaut mieux diminuer son temps de prière sur une certaine durée plutôt que d’arrêter.
Parfois peuvent survenir des périodes de « dégoût » ou de doute de la pratique du chapelet. Dans ce cas, il est préférable de diminuer fortement son temps de prière, sans forcément arrêter complètement.